
I - 2
MODALITÉS
Chacune
des réunions du comité de pilotage est ouverte à
tous et toutes,
porteurs de projet potentiels ou personnes intéressées.
Il s'agit
de poursuivre la tradition de concertation ouverte amorcée
depuis 2015, où un tel comité informel a existé
sous la présidence
de P-L Vanderplancke et J-L Puyjalon, qui permettait de communiquer
sur les projets en cours (Nuits Blanches puis Erasmusplusanimals
co-pilotés par ces deux professeurs) et de recruter parmi les
enseignants et autres cadres les bonnes volontés indispensables
(organisation des mobilités entrantes, voire sortantes).
L'ordre
du jour prévoit (point I) que soit officialisée la
transformation
de cette structure d'information en un instrument de gouvernance,
qui, d'après le Plan d'Action Erasmus+ (présenté
au
CA en vue
d'appuyer la demande d'accréditation du Lycée Rave) doit
permettre
de faciliter la cohérence de notre politique transnationale
(veillant à ce que les projets soient superposables et
correctement
dimensionnés). La réunion vise aussi à
présenter rapidement les
mobilités entrantes et ateliers d'appui prévus durant
cette année
scolaire, notamment une semaine de mobilisation en novembre ainsi que
la participation du lycée à une session EUROSCOLA (voir
le point II).
Il
s'agit aussi (voir le point III) d'acter ou confirmer les intentions de
nouvelles équipes pédagogiques d'initier des projets
Erasmus+
différents. A cet égard, il convient de rappeler que ces
candidatures multiples à des partenariats ne sont pas en
concurrence
directe les unes avec les autres, tout au contraire. Le lycée
peut
en effet déposer jusqu'à trois projets du même type
par appel
d'offres, ce qui ferait beaucoup (trop !) en une seule fois, et est
libre de mener de concert les nouveaux projets qu'il promeut sans
tenir compte, en théorie, du nombre des partenariats
déjà en
cours. Les certificats et autres labels obtenus par les uns profitent
aux autres puisque les projets Erasmus+ sont des projets
d'établissement et que c'est la capacité du Lycée
à porter des
partenariats convenablement qui est récompensée (s'il y a
lieu). Le
rôle de coordinateur, plus rémunérateur pour
l'école, est plus
lourd, de sorte que les nouveaux demandeurs sont invités
à
rechercher de préférence des partenaires
expérimentés souhaitant
assumer le leadership.
Ce n'est pas toujours aisé quand les partenaires pressentis
viennent
de pays où la probabilité d'une validation de la
candidature par
l'agence locale est faible, alors qu'elle est
élevée en
France et dans les pays de l'Ouest.


I - 3
DÉCISIONS
Le
nouveau rôle du comité ERASMUS+ est accepté. Il
sera co-présidé
comme par le passé par L'ERAEI et les porteurs de projet ;
les
référents culture et développement durable en sont
membres de
droit (leur présence ce soir attestant du reste leur
intérêt, à titre
personnel, pour la démarche) dans la mesure où tous les
projets
Erasmus+ ont une dimension culturelle et où les
thématiques
privilégiées par l'Union Européenne tournent bien
souvent autour
du développement durable (mais aussi des capacités de
base, de
l'inclusion et des compétences numériques et
linguistiques).
Il
ne semble pas nécessaire que le comité de coordination
dit « de
pilotage ERASMUS+ » se réunisse en session
plénière plus
d'une fois (ou, à la rigueur, deux) dans le cours de chaque
année
scolaire ; les réunions de pilotage dédiées
à un projet en
particulier seront présentées comme des
sous-comités restreints
(cordonnés et provoqués par les professeurs en charge de
ce
partenariat).
Le
Plan d'Action voté au CA présente des ambitions
plutôt que des
contraintes absolues (dates de dépôt des projets, nombre,
etc.) et
est donc « indicatif ». Néanmoins l'Agence
Erasmus+ a
pour habitude de vérifier l'application des engagements pris par
les
établissements scolaires et de demander des explications quand
telle
ou telle action n'a pas été mise en place ou quand elle a
été
différée. Il importe donc de conserver en tête les
orientations
contenues dans ce plan, qu'on a limité à une durée
de 5 ans par
symétrie avec le plan de développement européen
précédent
(2019-2022) abrégé du fait de la mise en œuvre du
nouveau
programme dès 2021, si toutefois la candidature du Lycée
Ravel est
acceptée.
|

POINT
II
II - 1 ERASMUS
MOB et SESSION EUROSCOLA

On
a voulu, pour réamorcer la pompe après (?) la
pandémie et
communiquer sur nos projets inachevés, reproduire la semaine de
mobilisation en faveur de l 'action européenne et internationale
du
Lycée, sur le modèle de la semaine de rencontres
virtuelles faite
en décembre dernier. La date s'est imposée à nous
dans la mesure
où le Parlement Européen nous a invités à
une matinée de travail
le vendredi 26 novembre. Nos élèves y joueront le
rôle de député
européen et évoqueront avec leurs homologues
étrangers (et
Français, d'autres lycées) les questions du
dérèglement
climatique et de la manière de promouvoir le recyclage et une
économie plus durable. Il faut rappeler que, depuis 2013, le
Lycée
a visité quatre fois les locaux du Parlement (dont trois fois en
participant à une session EUROSCOLA « en
présentiel ») :
c'est donc la quatrième participation des élèves
du Lycée Ravel à
cette manifestation. Une conférence et des ateliers en ligne ont
été
prévus par ailleurs du 22 au 25 novembre, au
bénéfice des élèves
participant aux projets Erasmus+ QUINTESSENCE et TERRE DE
LÉGENDES
mais aussi des eTwinners (projets Noah et SEE.SHORE / Water.Words).
Le planning doit être définitivement validé par M.
le Proviseur,
demain. Cette semaine doit permettre de communiquer autour de notre
dispositif d'internationalisation et d'échanges et nous devrions
accueillir (sur trois jours de cette même semaine) les
professeurs
pilotant le projet eVe+ en Roumanie.


II - 2 AUTRES
MOBILITÉS ENTRANTES ET SORTANTES
En
principe, professeurs et élèves
bénéficiaires du projet
QUINTESSENCE en Lettonie, Roumanie et Turquie doivent nous rendre
visite à la charnière de l'hiver et du printemps, ce qui
devrait
donner lieu à l'implantation d'activités de
coopération
nombreuses, dans le lycée Ravel ou son environnement proche.
(Nous-mêmes devrions nous rendre en Roumanie avec nos
élèves en fin
d'année scolaire dans le cadre du planning de ce même
projet,
récemment remanié pour justifier une extension
dérogatoire
jusqu'en 2023, la COVID19 ayant interrompu notre collaboration
transnationale l'an passé).
Premier
projet "d'échange" (et non « d'enseignement
scolaire »
collaboratif) implanté au lycée, le projet E+ L.o.L.
vient d'être
sélectionné par la commission européenne, mais on
attend encore de
réceptionner le contrat et les informations budgétaires.
La
coopération doit débuter en novembre et durer
jusqu'à la fin de
l'année civile 2023. Une sortie en Pologne est prévue (en
avril ou
mai).
Plus
d'informations "au fil de l'eau" dans le groupe fermé NBE+
/ Demandez à en faire partie le cas échéant :

|

POINT
III
III
- 1 ENGAGEMENTS
Les
professeurs présents confirment que les équipes
pédagogiques
locales envisagent de lancer deux partenariats stratégiques
d'innovation et échange de bonnes pratiques autour de nos
sections européennes (Mmes Pétoin et Fabysch pour ce qui
concerne
la section Anglais, Mmes Pierre et Gomez avec les élèves
de la
section Espagnol) mais il s'agit plutôt, en fait, de bâtir dans les deux cas un
partenariat d'échange scolaire, encore décrit comme un "projet de mobilités", au reste plus facile à mettre
en place, conenant parfaitement aux relations de classe à classe envisagées, et présenté par la commission européenne comme
l'outil de
coopération prioritaire entre écoles, l'agence
française
privilégiant les pactes « à deux »
conclus dans ce cadre. Nous
confirmons que le type de projet à rédiger par nos
collègues
est intitulé KA120 (il faut éviter la confusion avec
d'autres
projets associant des partenaires n'étant pas forcément
tous des
écoles, et ne pas risquer de déposer une candidature
inadaptée, et
comprendre par ailleurs que l'action-clef 1 concerne le soutien des
mobilités, individuelles ou en groupes, et l'action-clef 2 les
coopérations, lesquelles comprennent ponctuellement
des
mobilités). Des questions sont posées sur le calendrier
des appels
à projet : il faut suivre ceux-ci sur le site
« mon
projet erasmus » et noter que des projets courts (de
quelques
mois) peuvent être déposés, à des dates
souvent décalées par
rapport aux candidatures à des partenariats de 24 voire 36 mois
(durée maximale, qui n'est pas a priori celle retenue dans les
projections de notre plan d'action, lesquelles tablent plutôt sur
un
renouvellement bisannuel des projets).
Les
professeurs s'inquiètent des aspects financiers de la conduite
des
projets et nous évoquons rapidement avec eux le principe de
fongibilité entre les budgets et le système
« forfaitaire »
utilisé au niveau européen (mais pas au niveau comptable
français). Il faut aussi voir que, même les
échanges, dont c'est le but
principal, n'ont pas en vue de favoriser seulement les rencontres
entre élèves et l'exploration réciproque des
cultures, mais que
les candidatures doivent déboucher sur la formulation de
solutions innovantes, si
possible en vue de répondre à des besoins bien
identifiés
antérieurement : des porteurs de projet sont présents sur
eTwinning
qui recherchent des partenaires et ont l'expertise nécessaire
pour
garantir la conformité de leur dossier de candidature et leur
bonne
chance d'éligibilité. Si, dans le cadre des
échanges, il n'est pas
exigé de produire une « production
intellectuelle finale »
de qualité, reproductible en même temps que mise à
disposition du
public dans la durée ni d'insister sur les collaborations
« en
distanciel » (deux des principaux avantages des
échanges
scolaires par rapport au partenariats de l'enseignement, plus
classiques, dont nous en avons implanté trois successivement
depuis 2015) ces
projets débouchent sur une implication professionnelle et
personnelle importantes, voire chronophage.
Pour
ce qui concerne le projet de nouveau KA 201 envisagé à
long terme
par les pilotes du KA 201 actuellement en cours ; il pourrait
s'inspirer d'une expérience préalable, ralliant pour
partie
d'anciens partenaires (par exemple, ceux qui sont encore en relation
avec nous dans le cade des deux eTwinnings maintenus en
activité par le Lycée Ravel) ou
reposer de nouvelles propositions, faites, par exemple, autour de
sections spécifiques autres que les classes européennes
(encore que, s'agissant de divisions " à profil", de simples
échanges de type KA 120 semblent tout indiqué).

III - 2 MÉDIATISATION
Le
site NBE+ (accessible par le portail de la cité scolaire, en
cliquant sur l'onglet ERASMUS +) permet de présenter l'envers du
décor des partenariats coordonnés par le Lycée
Ravel et donne un
aperçu de la publicité faite à l'ensemble des
projets conduits sur
la cité scolaire. Il conviendra que les porteurs de projets
alimente
l'ERAEI afin de valoriser les nouveaux partenariats sur cette
plate-forme destinée avant tout aux professionnels et usagers de
la
Cité Scolaire.
Pour
ce qui concerne certains projets, la publication (et la
pérennisation) de contenus en ligne a fait partie des
engagements
pris à l'origine, ce qui a conduit à l'ouverture de sites
consacrés
spécialement aux projets NUITS BLANCHES puis ERASMUSPLUSANIMALS
(Noah) et enfin QUINTESSENCE. Un seul portail sera prochainement
créé pour servir de vitrine au « best
of » des
productions des élèves réalisés dans le
cours des projets à
venir (échanges financés en tant que relevant de l'action-clef 1 du
programme Erasmus+ et coopérations dans le cadre de l'action-clef 2).

III - 3 INFORMATIONS
Au
niveau du Lycée : un certain nombre de ressources sont mises
à
disposition des professeurs et publiées à leur attention
sur
NBE+ : cliquez sur le bouton « ÉQUIPE
LOCALE » puis
sur la bandeau Erasmus pour accéder au compte-rendu du
comité de
pilotage (néanmoins, pour ce qui concerne le
« compendium »
du séminaire transnational de Ténérife - une
liste de
collègues européens susceptibles de porter des projets -
je préfère
que les personnes intéressés me fassent leur demande par
mail pour
ne pas exposer médiatiquement et sans leur consentement
exprès ces collègues rencontrés en 2018 –
merci, du reste, si vous les contactez, de
leur expliquer comment vous avez eu leurs coordonnées).
Le
Programme ERASMUS+ d'aide à l'éducation, à la
formation et à la
mobilité des jeunes (mais aussi, parfois des apprenants) est mis
en
place par la commission européenne. Celle-ci définit des
priorités
qui sont régulièrement réactualisées :
il faut donc les
connaître pour déposer des candidatures pertinentes. Des
priorités
nationales sont par ailleurs émises au plan local (pour ce qui
nous
concerne, l'Agence Erasmus+ France) et l'établissement
coordinateur
doit s'en informer : il peut s'agir d'impératifs (un nombre
maximal de mobilités sur 24 mois) ou de conseils (par exemple,
l'affirmation qu'on
privilégiera les
projets simples et/ou de telle ou telle forme) dont il n'est pas
toujours
évident qu'il faille les suivre aveuglément (si votre
projet est
complexe mais bien étayé, il peut séduire).
Les
Erasmus+ supposent l'adoption d'une méthodologie rigoureuse (un
contrôle qualité « au fil de l'eau »
et une gestion
efficiente des subventions – il est par exemple souhaitable
d'augmenter le nombre des bénéficiaires de
mobilités en
utilisant reliquats
et transferts de fonds, dans les limites autorisées). Ils
exigent
aussi la rédaction de comptes-rendus (intermédiaires et
final) ;
il faut penser à tout noter, à indiquer des deadlines
en
amont, à expliciter ses objectifs et les changements de
stratégie
en cas de distorsion entre ce qui est annoncé et
réellement fait,
réfléchir aux moyens de mesurer les
« impacts ».
Moyennant le respect de ces exigences, un label de qualité peut
être
obtenu, qui profite à la bonne réputation
l'établissement tout
entier... mais
ne débouche pas sur une quelconque gratification
monétaire (il nous
faut, sur ce point, détromper certains collègues).
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